Écoute ce silence,
Écoute comme il panse :
Les bruits flanchent,
Les cracs s'échappent.
Le souffle tangue, puis,
De son air embrasse
Un "chut" sur la langue
Qui lutte et se ramasse.
Écoute ce qu'il apporte
De minutes mortes
Au temps qui s'efface ;
Il berce les boudeurs,
Verbalise les peurs
Et repasse en face
Laisser une trace
Dans l'aube de la ville,
Une solitude au matin,
Un phare de belle île
Ou le levain du pain.
Dans les mots du muet,
Le pas du ballet,
Un cœur de chapelle
Ou une sage demoiselle,
Écoute ce silence,
Écoute comme il parle.
Maud Contal © copyright
Écoute comme il panse :
Les bruits flanchent,
Les cracs s'échappent.
Le souffle tangue, puis,
De son air embrasse
Un "chut" sur la langue
Qui lutte et se ramasse.
Écoute ce qu'il apporte
De minutes mortes
Au temps qui s'efface ;
Il berce les boudeurs,
Verbalise les peurs
Et repasse en face
Laisser une trace
Dans l'aube de la ville,
Une solitude au matin,
Un phare de belle île
Ou le levain du pain.
Dans les mots du muet,
Le pas du ballet,
Un cœur de chapelle
Ou une sage demoiselle,
Écoute ce silence,
Écoute comme il parle.
Maud Contal © copyright