De l'heure figée aux prémices des frissons
À l'élan prisonnier s'amoncèlent flocons
De la brume nuée, particules par millions
D'une vitre gelée congelant l'horizon
J'observe l'épopée, ce combat des saisons
De la mort annoncée, funèbres oraisons
Du monde piétiné de rosée floraisons
Impuissant et drogué, chavirant pour de bon
De mon rêve éveillé vers l'hiver furibond
Univers étoilé aux comètes en grêlon
Ces ogives givrées s'abattant par légion
Sur mon corps tuméfié de vives effusions
Me privant de bouffées vers un flou de vision
À mes bronches gercées, gel et brise en action
Suffoquant de fumer, arbre nu pour poumons
Du souffle vers l'apnée, l'automne moribond
Vaines velléités, telle l'eau vers glaçon
L'agonie redoutée, livide mutation
Égrenant mon passé, au destin en faction
De ce temps usurpé, feintant la transition
D'un passage sacré, vies et morts en fusion
Où le temps m'est conté, fable de cessation
Divers instantané, d'une brève évasion
Des sons de vers brisés, fissurant la diction
Cassant ce piètre lai, entrelacs de version
Tessons de verres brisés, achevant l'addiction
D'un être scarifié, du combat sans raison
Tel un euthanasié qui vise guérison
Je meurs à l'instant clé sans une absolution
Où mes maux m'ont mené, sans bribes solution
À l'élan prisonnier s'amoncèlent flocons
De la brume nuée, particules par millions
D'une vitre gelée congelant l'horizon
J'observe l'épopée, ce combat des saisons
De la mort annoncée, funèbres oraisons
Du monde piétiné de rosée floraisons
Impuissant et drogué, chavirant pour de bon
De mon rêve éveillé vers l'hiver furibond
Univers étoilé aux comètes en grêlon
Ces ogives givrées s'abattant par légion
Sur mon corps tuméfié de vives effusions
Me privant de bouffées vers un flou de vision
À mes bronches gercées, gel et brise en action
Suffoquant de fumer, arbre nu pour poumons
Du souffle vers l'apnée, l'automne moribond
Vaines velléités, telle l'eau vers glaçon
L'agonie redoutée, livide mutation
Égrenant mon passé, au destin en faction
De ce temps usurpé, feintant la transition
D'un passage sacré, vies et morts en fusion
Où le temps m'est conté, fable de cessation
Divers instantané, d'une brève évasion
Des sons de vers brisés, fissurant la diction
Cassant ce piètre lai, entrelacs de version
Tessons de verres brisés, achevant l'addiction
D'un être scarifié, du combat sans raison
Tel un euthanasié qui vise guérison
Je meurs à l'instant clé sans une absolution
Où mes maux m'ont mené, sans bribes solution
Piloukan