Dans un monde tordu par la douleur
Où le noir est ma seule couleur
Mon histoire commence, et ma vie avance.
Comme une foudre, les souvenirs voilèrent mon ciel
Une froideur opaque efface toute la lumière
Et d'un vélum de morose ils me dressent une barrière.
Ecrasé par les peines, mon coeur chavire
Et par la souffrance, mon âme se déchire
Avalant son écume avant de mourir.
Souffler comme le vent, et comme le temps, courir
J’ai mal, mon coeur ne peut plus tenir
Si seulement je pouvais tout défaire
Jeter les armes, et ne plus fléchir.
Sous l’œil aveugle de la nuit je verse des larmes
La tête entre les mains, et sans penser à l’avenir
Et comme un navire ma mémoire chavire
Je pense partir pour ne plus revenir.
Coeur en désespoir, je préfère l’au revoir
M’en aller sans le vouloir
Comme un oiseau qui prend son vol
Chercher le bien-être au fond de son être.
Quand ma peine s'étale je préfère que je crève
Et quand j'ouvre les yeux, Il me parait que je rêve