Ecrites sur ce papy russe,
Sont ces rides sillonnant une peau parcheminée.
Jeune guerrier,il se revoit cheminer,
Conquérant,le long des routes de l'ancienne Prusse.
Petit et trapus,on l'appelait Bas-d'taille,
Ces cheveux longs et blonds d'un bandeau étaient ceins,
Une dague au fourreau était contre son ein,
Il était fier et beau hurlant en la bataille.
Il voguait,au gré de courants,en défiant les abîmes
Contemplait,l'air rêveur,les vagues sur les brisants.
Mais le temps a passé.La vie en le brisant
N'a laissé que brûlures sur ce corps qui s'abîmes.
Les doigts glacés du vent le fouillent.Il a une faim
De lp et la vodka assomme de sa vie l'amer.
Glorieux fut le temps ou,matelot,la mer
Lui livrait ses trésors,mais tout a une fin.
Il marche prés des navires et de leurs accores,
Il dort à même le sol dans l'entrepôt du port.
Les marins l'ignorent ou le traitent de porc,
Et c'est d'un pas pesant qu'il passe sans leur accord.
Si,comme on le dit,toutes les routes mènentà Rome,
La sienne bientôt verra sa dernière heure,
A l'abri des cartons,immobille et sans heur,
Pendant que les dockese saoulent à coups de rhum.
Sont ces rides sillonnant une peau parcheminée.
Jeune guerrier,il se revoit cheminer,
Conquérant,le long des routes de l'ancienne Prusse.
Petit et trapus,on l'appelait Bas-d'taille,
Ces cheveux longs et blonds d'un bandeau étaient ceins,
Une dague au fourreau était contre son ein,
Il était fier et beau hurlant en la bataille.
Il voguait,au gré de courants,en défiant les abîmes
Contemplait,l'air rêveur,les vagues sur les brisants.
Mais le temps a passé.La vie en le brisant
N'a laissé que brûlures sur ce corps qui s'abîmes.
Les doigts glacés du vent le fouillent.Il a une faim
De lp et la vodka assomme de sa vie l'amer.
Glorieux fut le temps ou,matelot,la mer
Lui livrait ses trésors,mais tout a une fin.
Il marche prés des navires et de leurs accores,
Il dort à même le sol dans l'entrepôt du port.
Les marins l'ignorent ou le traitent de porc,
Et c'est d'un pas pesant qu'il passe sans leur accord.
Si,comme on le dit,toutes les routes mènentà Rome,
La sienne bientôt verra sa dernière heure,
A l'abri des cartons,immobille et sans heur,
Pendant que les dockese saoulent à coups de rhum.